Urgent : Le parti de justice et développement islamiste a gagné les élections.
Le PJD déclaré vainqueur des élections 2011 - Urgent : Le parti de justice et développement islamiste a gagné les élections. France 24....
La participation à l’élection de 395 députés à la première chambre du parlement marocain a atteint 45% à la fermeture des bureaux de vote à 19H00 GMT, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Taib Cherkaoui.
Ce taux est nettement plus élevé par rapport aux législatives de 2007, où il avait atteint 37% seulement.
Il s’agit des « premières estimations », a précisé M. Cherkaoui au cours d’une conférence de presse, ajoutant que le « scrutin s’est déroulé dans un contexte normal, et un climat de mobilisation et de responsabilité ».
Le ministre de la Communication Khalid Naciri a pour sa part déclaré que la « compétition électorale était ardue (…) Le processus de maturation démocratique est véritablement enclenché ».
« Les pouoirs publics ont tout fait pour que ce scrutin soit un moment démocratique sain et transparent », a-t-il poursuivi après l’annonce du taux de participation.
Quelque 13,5 millions de Marocains étaient appelés à élire 395 députés du parlement, un scrutin avec pour enjeu une possible percée du parti Justice et développement (PJD, islamiste modéré), principal parti de l’opposition parlementaire.
M. Cherkaoui a également annoncé que les résultats définitifs des 31 partis politiques participant à ces législatives ne pouvaient être connus que dimanche après-midi.
La participation était de 34% deux heures avant la clôture du scrutin, selon le ministère de l’Intérieur, un taux bien plus élevé que les 21,8% atteints à la même heure aux législatives de 2007, marquées par un fort abstentionnisme.
S’inscrivant dans le mouvement du printemps arabe, cette consultation électorale intervient juste après celle de la Tunisie, et avant l’Egypte, deux pays où l’islam politique a le vent en poupe, à l’instar de la Turquie.
Le PJD d’Abdellah Benkirane, qui a toujours été dans l’opposition (47 députés sur 395 dans l’assemblée sortante), table sur un succès semblable au parti islamiste Ennahda, en Tunisie, fin octobre.
Ses deux principaux adversaires sont deux partis aguerris, membres de la coalition gouvernementale: l’Istiqlal (Indépendance) du Premier ministre Abbas El Fassi et le Rassemblement national des indépendants (RNI, libéral), dont le secrétaire général est l’actuel ministre des Finances Salaheddine Mezouar.
Ces législatives ont été boycottées par trois partis de gauche, ainsi que par le Mouvement du 20 février, qui réclame des réformes constitutionnelles profondes et une limitation des pouvoirs de la monarchie.
Selon eux, la nouvelle Constitution, adoptée massivement par référendum en juillet, n’avait « pas répondu » à leurs attentes démocratiques.
Le scrutin de vendredi a eu lieu cinq mois après l’adoption d’une révision constitutionnelle qui a renforcé les pouvoirs du parlement et du Premier ministre, tout en préservant la prééminence politique et religieuse du roi Mohammed VI.
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